Vous avez encore tout le mois d’aout pour vous aventurer au fin fond des profondeurs en béton brut du Palais de Tokyo, près du Trocadéro.
Cent vingt artistes sont présents pour cette Triennale, qui puise son inspiration dans les travaux des ethnographes du XX siècle. Art pauvre, bric à brac parfois désuet, vidéos projetées dans tous les sens mêlant terrorisme, peuplades d’Amazonie, érotisme, corps déchiquetés, etc…
Tout cela constitue un joyeux bordel, qui tient parfois de la grande braderie, de la brocante d’un WE pluvieux en Normandie ou de la visite des blokaus du mur de l'atlantique…mais qu’à cela ne tienne, si on affirme que c’est un état des lieux de l’Art Contemporain de la scène française, on en va pas contredire les experts….
Le lieu ne manque pas d’intérêt…un public jeune, assez cosmopolite arpente le bunker, pardon les salles, I Pod au poignet et saisit les murs…j’en fais de même, je témoigne et rend compte de notre vision du monde (assez parisienne)…zombi perdu dans cet univers de zozos et surtout de zozotes.