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musique

  • David Bowie à la Philharmonie de Paris

     On se presse, toutes générations confondues,  à la nouvelle Philharmonie de Paris (qui est toujours en travaux), pour voir la première grande exposition de cette imposante maison, consacrée à David Bowie. Il faut dire que cette glam rock star britannique, qui a connu sa grande période de gloire autour des années 70-80, a de quoi attirer les foules, en particulier parce que ce grand créatif a beaucoup joué sur sa bissexualité, jouant avec le genre, et multipliant les provocations tout au long de sa carrière.

      On trouve dans l’exposition essentiellement des objets, des vêtements et tenues de scène, des éléments de toutes sortes qui ont participé à l’inspiration artistique de  Bowie, qui savait trouver dans ce qui l’entourait de quoi nourrir son art, de la conquête de l’espace aux films de Kubrick, en passant par Vince Taylor, Warhol, Basquiat, l’expressionisme allemand, Bertoll Brecht, Marlène Dietrich, puis le phénomène punk, la dance, la techno et l’electro jazz. Le personnage est fascinant, tant il propose une traversée de la seconde moitié du XXème siècle, ayant travaillé (et parfois vécu) avec des gens aussi différents que John Lennon, Mick Jagger, Iggy Pop, Pat Metheny, Madonna, Michael Jackson, Philip Glass, Queen et des cinéastes comme Visconti, Martin Scorcèse, Scarlett Johanson et se mariant un temps avec Iman, femme d’affaire et top model, avec qui il aura deux enfants.

     Mais l’homme est aussi grand amateur de cocaïne et de substances nocives…il disparait des écrans radars, faisant parfois des apparitions ou sortant un album, comme en 2013.

     On comprend qu’avec un tel pedigree, le personnage attire les foules…

       (voir ci-dessous Wiebo, une superbe évocation de l'artiste par Découflé)