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Le Goncourt Nouveau a le gout de piquette

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Trois Jours chez ma Mère serait leader au hit parade des ventes des libraires.

On m’a prêté, j’ai voulu savoir.

 

 

Que raconte ce livre ? Le parcours du vide existentiel d’un écrivain qui vit grâce à ses droits (il va pouvoir continuer à en profiter allégrement)  et ne fait rien sinon écrire quelques pages de temps en temps.

 

 

Comme le temps est un peu long, il pense (beaucoup) à son sexe, à sa santé, à sa mère, à la bouffe (genre homard) et il étale sa culture….

 

 

Le marketing de Grasset a raison de pousser ce genre de bouquin qui reflète bien les aspirations d’une génération (celle qui achète ce genre de livre), à savoir :

-         rêver pouvoir vivre de ses rentes ou de la CNAV,

-         évoluer dans des espaces très Fig’Mag, à Venise, dans des bars branchés, à défaut Rive gauche en écoutant de l’opéra et du jazz (vieux)

-         étaler sa culture (on peut tous jouer à cela)

-         alimenter sa dépression en pensant à son kiki, aux coups ratés (nombreux)  et à son passé.

 

 

Pas trop étonnant qu’une autre partie de la population, qui n’a pas beaucoup espoir de vivre cela, ait envie de brûler des bagnoles…

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