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Le petit soldat

L'un de mes amis vient d'apprendre sans menagement qu'il était viré. je le tiens pour quelqu'un d'assez consciencieux mais qui a aussi une personnalité et qui n'a pas fait du travail sa passion première, aimant se cultiver et sortir le soir.

Je constate avec inquiétude une montée des petits soldats dans les entreprises. Genre, je fais 12 heures par jour sans broncher et en trouvant que ceux qui partent à l'heure prennent leur apres midi. Genre, pas de problème pour derrière me taper 5 heures de transport par jour ou accepter de sejourner 6 mois dans des hotels de plus en plus de basse classe (vous avez vu chef comme je vous coute pas cher).
Quant aux outils qui s'installent dans les entreprises (surveillance des frais professionels avec outils graphiques, gestion des compétences avec outils graphiques également, suivi GPS des personnes mobiles, etc..) je suis très content d'avoir l'âge que j'ai. Les gens qui travaillent sur ces projets sont souvent des gens en situation précaire : indépendants, intérimaires, CDD, etc... et pas de vilains patrons.

Je ne saurai que trop conseiller Raymond Bourdon, sociologue canadien qui travaille sur le fait que les gens font leur propre malheur en économie libérale.

Bref, a quand le dialogue suivant (qui est dejà une réalité dans des groupes comme Nestlé qui font venir des palanquées d'indien sur leur plateau)

"hello, my name is Lim, I'm a consultant, an expert. I'm very happy to work in your company and to win 500 euros a month. In my country, I was a taxi. I'm ready to work all days a week. I don't stop for lunch, a coffe is wonderful.

And I'm ready to sleep in my office, no, in the park. Ok, it's good"

 

 

 

 

Commentaires

  • C'est marrant je comprends ton anglais!
    Mainteneant sur le fond malheureusement, je crois que tu as raison. Ajoute à cela la précarité, quel que soit le contrat de travail.
    Dans le secteur social nous sommes de plus en plus soumis à des impératifs de résultats no pas en terme de diminutionb de mal être ou de souffrance mais en terme de sortie du dispositif RMI ou assedic. Et cela même de la part des collectivités locales qui fonctionnent de plus en plus comme les entreprises privées.
    Bon gardons le moral

  • pa mal. répond nous sur TF1 jeunesse .fr

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