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Sous les pavés...

Le Parisien dénonçait hier la bombe à venir avec les retraites, suite à la publication du rapport alarmant du COR .
Le problème ne vient pas de surgir, il est connu depuis des années. Mais tous ont fait l'autruche, à commencer par les syndicats traditionnels qui sont les grands responsables de cette situation.
Le Premier Secrétaire de la CFDT carillonait, il n'y a pas si longtemps sur le bon accord qui a sauvé le Régime.
Il serait intéressant de rapprocher le tableau qui met en évidence les grandes inégalités entre salariés du privé et du public, voire de certains secteurs du public de la représentation syndicale.
Il y a bien longtemps que la rupture est consommée entre salariés du privé et syndicats, les premiers ne se retrouvant pas dans un système qui n'a pas voulu abondonner ses ideologies.
C'est qu'il y a en a des nostalgiques chez les syndicalistes papy boomers : nostalgiques du communisme et de la guerre froide ou tout etait clair pour la CGT, nostalgiques de 68, de Maire, de Lip, de l'autogestion, etc.. pour la CFDT.
Résultat, ils ménent le système au chaos, mais peu importe, le chaos a des allures de Grand Soir.
La solidarité tant entretenue dans ces groupes est d'abord la solidarité d'une minorité face au reste du pays.
Hier, c'est encore aujourd'hui chez ses gens la, et aujourd'hui, c'est demain comme on dit dans la fameuse Internationale.


Commentaires

  • Extraordinaire, c'est de la faute des syndicats si les régimes de retraites sont menacées!!!!
    Qui aujourd'hui est en mesure de négocier avec les employeurs?
    Qui aujourd'hui exerce une pression pour changer le régime des retraites sans que ce soit exclusivement le salariés qui trinquent?
    Que les syndicats aient défendu des privilèges sans ce préoccuper de l'avenir, c'est sûr. Que des syndicats aient favorisé le secteur public par rapport au privé, c'est sûr. Que des syndicats en soient restés au système des 30 glorieuses sans voir les changements, c'est sûr . On pourrai allonger la liste, mais ils restent les seuls interlocuteurs en mesure d'induire un changement à l'avantage des ouvriers.
    Je trouve toujours interessante la critique, surtout celle qui dénonce, mais il faut s'investir pour que ça avance. Délégué syndical moi-même, beaucoup ne s'adressent à moi que quand leur intérêt est directement menacé, sinon on nous laisse bien batailler tout seul. J'en parle au moment ou les négociations annuelles obligatoires se terminent après 18 heures de rencontres quelquefois houleuses et quelques petits acquis inscrits dans un accord signé par l'employeur et....les syndicats.

  • desolé, les ouvriers ne sont pas les pauvres bons toujours opprimés par le vilain capital. Qui paiera ? l'employeur ? L'argent lui tombe surement du ciel tous les matins à l'est chez les pauvres gens pour finr à l'ouest cans les coffres des nantis...

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