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Le difficile deuil des illusions perdues

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La gauche patine et on ne peut pas tout mettre sur le dos des candidats. Le malaise est plus profond, sociologues et politologues de tous poils ont leurs théories sur ce sujet.
J'avance une hypothèse, non vérifiée scientifiquement : notre génération, souvent assez bruyante, aimerait voir se concrétiser ce qu'elle n'a pas vraiment réussi à vivre.Elle réve depuis longtemps d'un Grand Soir qui limiterait le  travail au minimum, travail qui de toutes manières devrait être mieux réparti, avec des conditions moins hard. Notre génération réclame des services publics forts (éducation, recherche, énergie plus propre, etc..), des relations plus cool entre les gens, une intégration républicaine réussie, une France plus verte, moins de police, moins de justice de classe, etc....
Sauf que les aspirations d'une génération ne sont jamais les aspirations de la suivante...peut être plus réaliste et qui n'a pas les mêmes priorités..
Les jeunes, ils en ont assez bouffé des théories soixantehuitardes de leurs parents, des reves de révolution non aboutis, d'un socialisme idéalisé hérité de Jaurès, Blum et des luttes ouvrières.. Ils en ont une indigestion, car ils l'ont payés, souvent à leurs dépents. Mais tout cela crée une grande confusion et la gauche, au premieres loges de la tourmente, n'a pas su (et voulu pour raisons marketing) gérer le changement. Il faudra en sortir un jour....

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