Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Si té pov, cé qu’té con…

Berlusconi, Mitterand, Polanski, ça cartonne du côté du sexe et du pouvoir….

S’il ne fait aucun doute pour moi que tous ces gens sont douteux sur le plan de la morale, ils ont par contre pour eux le fait d’avoir une vie riche par ailleurs : pouvoir politique, talent, récompenses prestigieuses, productions nombreuses.

Si c’était le pauvre Paulo qui, de sa cité du nord ou du fond de la banlieue, avoue à un petit juge qu’il aime bien jouer avec la zigounette des garçons du quartier ou de tripoter sa jeune vosine entre deux films porno, l’haleine puant la bière, pour mettre un peu de piquant dans sa triste vie, il eût été bon, au trou, manant…Paulo n’aurait pas comme Polanski quelques centaines de milliers d’euro à donner à sa victime pour se racheter, les moyens de faire pression comme le vieux bel italien ou le talent de Frédéric pour nous rouler dans la farine au 20 heures…et pourtant, peut être que la victime de Paulo aura gardé moins de « traces» dans sa mémoire que les « garçons » du Ministre*….la culture rend souvent perverse…enfin, on sait quand même que la justice est une grande comédie…et puis, c’est vrai qu’on ne peut pas exiger d’un « people » qu’il soit sans passé et sans défaut…et heureusement que nos grands hommes ne sont pas tous des Martin Hirsh, on s’ennuierait à mourir….regardez comme les Villepin, les Nicolas ou les tontons en son temps nous amusent, ces galopins et même le Giscard…et puis ne demandez pas pourquoi les gens de pouvoir n’ont pas de morale, on pense seulement que si t’as rien fait de ta vie, c’est qu’té con chez les bourgeois, chez ces gens là….et le gniouf, c’est pour les cons, c’est bien connu….

 

* Frédéric M. a également évoqué ses "relations" dans un livre plus récent "Festival de Cannes". En le relisant rapidement, il est clair que F. M. est prudent en prenant bien soin de dire qu'il ne fricote jamais avec des jeunes mineurs souvent paumés "ces angelots pasoliniens" en quête d'aide (pour trouver un boulot dans le cinéma, par exemple) et qui l'attire....mais F.M. profite quand même bien de son fric et de son aura pour séduire et draguer de jeunes hommes qui visiblement n'hésitent pas à s'exhiber devant lui....après, ce qui se passe,  le livre ne le dit pas...et puis, c'est son affaire, mais le Frédéric n'a pas quand même pas l'air d'être un enfant de choeur...

Les commentaires sont fermés.