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La petite France

 

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Ce n’est pas du quartier strasbourgeois dont je souhaite parler ce jour, mais du mal qui nous guette…une sorte de repli sur soi, de fonctionnarisation de notre société, la France des petits retraités, des petites ambitions, qui me semblent émerger dans cette campagne.

La France aspirerait à être protégée, toujours plus protégée par Maman Etat…bye bye les paillettes…je ne suis pas particulièrement un homme de paillette, mais il faut reconnaitre que les paillettes, ça fait rêver…s’il n’y a plus de rêve,  plus de flambe, plus de frime, plus de risque…quelle malheur…à l’image de Triste - ane Banon qui détestait Claude François pour ses outrances, est-ce un modèle plus collectif, plus égalitaire, plus modeste, plus grande famille, plus mutualiste que notre pays veut instaurer ?

Pourtant, Malraux, par exemple, enfant d’une famille rendue modeste par la séparation de ses parents, n’hésita t-il pas en son temps à dilapider la dote de sa compagne pour acheter smoking, billet de 1ère classe et s’embarquer vers l’Asie, au péril de sa vie, avec l’idée de sortir de sa condition ? On était loin de la méritocratie…je préfère Gasby le Magnifique au Petit Prince, désolé,  car sans tous les excès, les sorties de route, sans nos patrons mégalos, sans Bernard Tapie, sans les palaces, sans Fouquets, sans yachts, sans les délires de Karl Lagerfeld, sans architecture pharaonique, que resterait-il ?...des petits vieux qui prennent l’apéro au Camping des Flots, des barbecues merguez Place de la Bastille à applaudir Mélenchon, des soirées pyjama entre copains autour d’un DVD de Chantal Goya…

Ben, si le changement c’est maintenant, moi, il me plait pas beaucoup ce changement là…pas comme ça qu’on va sortir de notre pessimisme ambiant…

 

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