Le débat a eu lieu…et a mis bien mis en évidence les forces et les faiblesses de chaque candidat.
D’un côté, Sarkozy, fidèle à son image, pugnace, baratineur…objectivement meilleur que François sur les thèmes de l’entreprise, avec sa formation, la flexibilité du travail, les accords par entreprise sur la durée du travail, la priorité donnée à la qualité des enseignants plutôt qu’à la qualité, avec une rémunération probable au mérite…bref, il me rappelle les nombreux patrons que j’ai croisés dans ma vie, combatif, mais aussi filou, un peu vendeur de bagnole, le type qui vous fait croire avec le sourire qu’il est en train de vous vendre l’affaire de l’année, une voiture de papy qui n’ a jamais fait de route, alors qu’en fait, c’est une ancienne tire de commercial qui a pas mal d’heures de routes au compteur.
De l’autre côté, on a Hollande, très Commissaire aux comptes, chiant mais rigoureux, genre du mec qui vient dans votre boite faire un contrôle fiscal, mais qui n’a aucune idée pour résorber le chômage si ce n’est son putain de contrat de génération, déjà remis en cause par Aubry aux Primaires…Hollande, c’est le casse pied qui reprend toutes les notes de parking de vos collaborateur depuis 5 ans, pour reconstituer l’emploi du temps de vos mecs avec un tableur. Sur le plan national, Hollande sera indiscutablement plus propre comme Président, mais plus à l’aise aussi avec les institutions, y compris européennes. Bref, c’est un mec du public.
Alors, que faut il pour la France, en pleine tourmente ?
Un tchatcheur, mais qui a aussi l’énergie pour faire bouger les lignes et qui est probablement plus pragmatique, mais qui continuera à jouer ses coups par en dessous….ou un Père la Finance, transparent, moral, qui coupe les cheveux en quatre et risque fort de nous mettre au régime sec, sachant que ce genre de bonhomme a rarement mené une entreprise au succès…plutôt le genre liquidateur qui solde les comptes quand on est en faillite…
En fait, le problème est qu’aucun des deux ne fait vraiment l’affaire seul…il faudrait les deux, avec l’un qui contrôle les excès de l’autre…mais comment on fait pour choisir ça en démocratie ?
