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La chaleur du nord

Mon voisin est passé me chercher, après m’avoir convaincu d’aller assister au concert gratuit de Murray Head au Château d’Hardelot.
« Hardelot ? Pour un anglais, c’est bander fort (Hard a lot) »…commente l’artiste avec humour…cet acteur chanteur de 67 ans a la pêche, il est sympathique, séducteur, et visiblement aime la fête et les gens…alors, dans le nord, là où l’on peut braver le froid, le vent, la pluie (mais il ne pleuvait pas hier soir, deux pulls suffisaient) pour sortir un peu de la grisaille quotidienne, la rencontre avec l’anglais qui vit dans le Béarn, et parle couramment le français, ça fonctionne d’entrée.
Accompagné par une bassiste également clavier, dont on avait senti, dès qu’elle avait commencé à toucher l’instrument, qu’elle avait du rythme, de guitares, d’un violon et d’une batterie, le bonhomme a mouillé la chemise, pendant 2heures trente, n’hésitant pas à descendre sur la pelouse pour danser un slow avec une spectatrice ou faire plusieurs fois le tour du public, comme pour démontrer que les britanniques et les gaulois ont bien autre chose à faire ensemble que la guerre.
Sa musique est très pop, faite de nombreuses ballades, et rassemble un large spectre…Murray Head enchaîne ses tubes, mélangeant souvent les deux langues, parlant beaucoup, de tout… il raconte ses chansons, des bouts de son parcours, rappelant que la société de consommation n’est pas son truc, mais qu’on peut se sentir aussi impuissant, avec des politiques qui font ce qu’ils veulent, quelque soit le pays…
Finalement, il attaque « Say it again so », puis comme les ch’tis déchaînés en redemandent, il évoque Nino Ferrer, qui lui avait piqué ses musiciens et entame « le sud », repris par le public…
On sent qu’il n’a pas envie de quitter la scène, qu’il se sent bien là, alors il remet la sauce avec un dernier tube, puis enfin fait des adieux à la Birkin….salut l’artiste… 

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