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Un Palmarès du Festival de Cannes plus politique qu'artistique

Cannes est un grand festival, mais le palmares est souvent sujet à contestation, le choix semblant souvent être fait (comment, mystère, Libé donnait le palmarès complet sans faute, le matin) pour entretenir une certaine image « politique » de la France et ses "valeurs d'origine'...bien à gauche et bien anti libéral.

J’ai revu ce soir pour la 3ème fois « Des Hommes et des Dieux » qui n’avait pas obtenu la Palme en 2010, pourtant splendide, sur le plan de la Direction des acteurs et sur la maitrise de la réalisation  (Oncle Boonmee l’avait obtenu, qui s’en souvient, comme qui se souvient de Dheepan, Palme en 2015 ou Winter Sleep, Palme en 2014).

De la Camera d’or de ce soir (bonjour la chieuse de réalisatrice avec ses remerciements hystériques), à Ken Loach ou Xavier Dolan, en passant par Assayas, l'icone de soixantuitard dont le film présenté est loin de faire l'unanimité, on sent qu’il faut remercier des scénarios engagés, plus près de Nuit Debout que des qualités artistiques… et ce Palmarès était long, mais long...on se croyait aux Césars !

Comme le dit le Guardian (en France, la presse n'a pas encore vraiment réagi), c'est déconcertant : rien pour Maren Ade ou pour Jarmush ou pour Verhoeven ...alors que l'iranien est jugé maniéré et académique.

Qualifié de "Festival des Vieillards" par la journaliste culture du Frankfurter, elle ajoute, en évoquant les sermons révoltés et les films engagés "L'espoir que le cinéma va enfin changer quelque chose à Cannes, est naïf, démagogique, et hors de propos".

Enfin, chacun fera ce qu’il voudra….ce qui compte, ce sont les entrées...encore faut-il être objectif : la Voix du Nord rapporte que "le film de Dumont cartonne"...à mon avis, on en est loin...

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