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Il n'y a pas que le virus qui mute...Entre Libération qui perd la mémoire et le Figaro qui instrumentalise

C’est très intéressant d’être abonné à deux canards de tendances politiques opposées, car cela offre la possibilité de mises en perspectives inattendues.

Le Figaro, dans le cadre de l’affaire Duhamel, publie ce matin, non sans arrières pensées, un article accompagné d’une vidéo, rappelant que la gauche qui défend aujourd’hui les victimes des pédophiles et en particulier Libération, était jadis porte parole de ces mêmes pédophiles dans les années qui ont suivies 68, avec entre autres, les fameuses petites annonces, soutenant et encourageant, il faut bien l'admettre,, cette idéologie « Familia Grande », où enfants et adultes se roulaient des pelles, voire plus si affinités.

Libération ce jour, dans une nouvelle tribune du journal, qui est devenu le principal canal de communication des féministes, en lutte contre l’autorité patriarcale et le soutien de ceux et celles qui luttent contre les dominations masculines, fait un joli tour de passe passe, en écrivant que le quotidien a toujours été le support qui a permis de libérer la parole, en matière de sexualité, ce qui aurait surtout bénéficié aux victimes.

C’est oublier un peu vite que la gauche a beaucoup muté dans ce domaine, comme dans tant d’autres, comme sa méfiance vis à vis des sciences;  rappelons qu’en 68, de nombreuses jeunes femmes des groupes mao, trotskistes ou LCR, ont raconté ensuite qu’elles étaient surtout là pour faire les sandwichs de ces messieurs qui se prenaient pour des révolutionnaires cubains, et pour pourvoir au repos du guerrier, pas très égalité des sexes.

Je vous joins un visuel construit avec des extraits de la vidéo du Figaro.

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