On m'a souvent fait la remarque d'une certaine aigreur (qui apparait dans ce blog) en particulier mes attaques sur les gens de gauche m'étant moi même longtemps revendiqué comme tel.
Quand j'étais jeune et jusqu'aux années 80 en gros (81, la rupture), toute personne qui avait fait des études et était sérieuse était naturellement de droite.
Du docteur en médecine, toujours en cravate et rivalisant d'imagination pour afficher dans sa salle d'attente de belles pièces, au directeur d'école, garant de l'ordre et de la morale.
Il faut se souvenir de la peur des "bolcheviques" en 81.
Pour nos générations issues de 68 tenant tous les lieux du vrai pouvoir, un homme intelligent est naturellement de gauche.
C'est particulièrement vrai dans certains secteurs comme la culture,la presse, la recherche, l'éducation, voire la médecine, cette gauche qui semble avoir le monopole de l'écoute, du dialogue, de la justice sociale, des droits de l'homme, du respect des immigrés, etc...
Je n'aime ses comportements de fin de règne, dogmatiques et réactionnaires.
Je rêve de pouvoir discutter de sécurité dans les banlieues sans être pris pour un sarkoziste (ou un "royaliste") avec un ceratin mépris, de réfléchir à l'avenir d'une France vieillisante (remettre en cause des mesurettes sur l'emploi des séniors, par exemple), voir s'attaquer à la relation entre précarité et islam (comme le font les anglais)...