Le personnage que je ne connaissais pas avant la sortie du film est intéressant : femme de lettre, romancière, égérie de Nietzche, de l’ambigu poète Rilke (il fut un «grand ami » de Balthus, et l’amant de sa mère, Balthus qui est connu comme le peintre des petits minous) et Freund entre autres, ce qui n’est quand même pas rien, elle termina sa carrière comme psychanalyste, et imprégna le féminisme de sa conception très indépendante de la femme, refusant les compromis standards de l’époque, de bonne épouse et mère..
Le film, qui se consacre à l’intégralité de sa bio, est par contre on ne peut plus classique, voire même terriblement académique…rien de flamboyant pendant deux heures, rien qui nous transporte vraiment et c’est bien dommage de faire aussi pâle avec un sujet pareil…une fois de plus, je me dis, qu’un bon documentaire aurait sûrement aussi bien fait l’affaire…