J'aimerai évoquer une question qui a traversée ma vie profesionnelle depuis 20 ans, travaillant dans les domaines de la communication et de la formation, à savoir LA PLACE DU LUDIQUE dans les contenus professionnels.
Deux thèses s'affrontent en gros : l'anglo-saxone qui pouuse le ludique et la française qui résiste au nom du sérieux.
Je cite Bégout (philosophe déjà cité dans ma précédente note)
"le divertissement devient un moyen productif comme un autre, lequel oeuvre déjà dans les start-up et autres cabinets de consultants où, travailler doit, selon les dires de leurs promoteurs, représenter un pur amusement, une manière de jouer avec les règles sociales et économiques"
Quelques lignes plus loin, Begout livre sa peur :
"on peut se demander quelles sont alors les possibilités de contestation de cette réalité si la propre distanciation du loisir est par là même abolie"
C'est clair que je préfére France Culture à France Inter ou d'autres que je n'écoute pas, mais France Culture s'améliore avec encore trop d'émissions bien chiantes.
C'est vrai que je m'insurgeais il y a quelques années, faisant de l'audiovisuel, contre cette tendance à couper toute parole dite par un personnage plein écran au bout de 15 secondes de peur que le public (soit il professionnel) décroche.
Mais améliorer la forme ne nuit pas, je l'apprends encore tous les jours.
Et il y a du travail à faire à ce sujet dans les universités....
Quand à la contestation, on peut faire confiance aux hommes.
Alors merde aux vieux intellectuels de gauche, style ATAC, dont certains mails me donnent froid dans le dos !