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L’avenir est dans les tables

Chacun sa galère….en Belgique, Carrefour s’apprête à fermer 21 magasins hyper sur son territoire…certes, en France, le marché est probablement moins concurrentiel qu’en Belgique, mais un élément existe aussi chez nous : la notion d’hypermarché est moins adaptée à notre époque que dans les années 80. Les consommateurs disent rechercher plus de proximité, plus de contact, plus de service, plus de plaisir aussi à faire du shopping et des produits courants au meilleur prix. Or Carrefour n’est pas un low cost et son offre est très (trop ?) large : électronique, livre, jardin, auto, bricolage, alimentation, etc... On devrait retrouver des effets du même genre  en France à plus ou moins long terme. Par contre, Carrefour annonce aussi qu’il va renforcer sa présence dans les Balkans, où les besoins sont énormes et le marché dans ces pays proche de ce qu’il était chez nous dans les années 70.

Il faut se rendre à l’évidence, le monde change et il n’a pas fini de changer. Si demain nos autos sont plus vertes, on verra peut être disparaitre des grands acteurs traditionnels et apparaitre de nouvelles marques, plus adaptées à de nouvelles formes de services (location de batteries, par exemple) . La révolution en cours n’est pas que technique, elle est aussi globale et une grande entreprise a souvent beaucoup de mal à se reconvertir de fond en comble, à cause de la résistance au changement, des métiers qui changent totalement, du renouvellement total des  compétences et de l’adaptation nécessaire des  organisations pas si simple à réaliser quand on possède des usines et des outils devenus obsolètes.  Bref, il va falloir s’habituer à de grosses mutations sociales.

Pas simple à gérer, quand on entend les commentaires des uns et des autres, y compris de soi disants grands intellectuels sur nos médias prêcher pour la résistance, quand Total, par exemple,  envisage de fermer une raffinerie. Les vieux reflexes gauchos ont un air un peu has been. On ne peux pas vouloir à la fois plus d'écologie et pas d'impacts sociaux.

On n’a pas fini d’organiser des tables rondes et des Grenelles….ce sont les marchands de table qui devraient être contents…

Lire l'article du Soir sur le séisme social chez Carrefour

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