Tout va trop vite....de plus en plus de gens sérieux reconnaissent qu'on n'arrive plus à suivre, comme si notre pauvre petit cerveau était largué face à la puissance des processeurs, capables d'absorber et de traiter davantage de données que notre fragile matière grise et que la confrontation planétaire remet sans cesse en cause nos certitudes.
Alors tout vole en éclat ? Faut-il accueillir des réfugiés au nom du droit et de la morale, ne pas avoir peur comme dit le Pape ? Bof, semblent dire de plus en plus d'allemands, qui se sentent complètement submergés malgré leur bonne volonté, leur courage, leur méthodologie maladive et leur savoir faire, n'arrivant pas à absorber les 6 000 péquins qui rentrent sur leur Territoire chaque jour.
Faut-il chercher dans le passé des clés pour résoudre nos difficultés, alors que jamais dans l'Histoire de l'Humanité, nous n'avons été confrontés à de tels bouleversements ?
Faut-il être libéral ou socialiste, alors que tout porte à croire que les modèles utilisés sont obsolètes, que même le bon Docteur Schauble n'arrive plus à présenter un budget 2016 qui tienne debout, que Varoufakis ne cesse de répéter qu'il faut inventer de nouvelles formes de démocratie et que de nouvelles économies du partage, style blockchain font leur apparition ?
Faut-il légaliser le suicide assisté ou revenir en arrière, alors que Google promet aux plus riches de vivre éternellement d'ici peu avec ses recherches autour du transhumanisme et des biotechnologies ?
Et ainsi de suite...dans tout ce bazar, il est évident que nos Hollande, Sarkozy, Mélenchon ou Le Pen font pâle figure, avec leurs promesses à deux balles et leur envahissante communication nauséabonde complètement ringarde, démago et populiste...Comme le souligne un chroniqueur, qui a vu venir en Europe une telle crise migratoire, alors qu'au début de l'année, tout Bruxelles était focalisé sur la Grèce...incapable de faire des anticipations fiables, les pauvres humains que nous sommes peuvent tenter de se rassurer avec des COP21,mais l'avenir est imprévisible !
Accroche-toi, bonhomme, on n'a pas fini de valser....