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Le petit Charlemagne

 

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The Economist, l’hebdomadaire britannique dont la réputation mondiale n’est plus à faire, publie deux articles intéressants : l’un plutôt très positif sur Merkel, vue comme une indispensable européenne, une pragmatique aux grandes qualités personnelles (l’hebdomadaire conserve toute confiance en elle pour faire face à la crise des migrants), et un autre sur Hollande (le "dispensable français"), que l’Economist, compare avec un humour anglais bien connu et assez vachard, à Charlemagne…

Charlemagne, vous vous souvenez, du Roi guerrier, qui se voyait comme l’Empereur régnant sur un vaste territoire, père des bons écoliers, dont le bilan fut finalement tellement contesté, qu’on ne s’attarde plus beaucoup sur lui dans les livres d’Histoire.

Mais revenons à The Economist, qui titre sur le fait que l’influence française est de plus en plus faible en Europe et qui souligne que dans la question des réfugiés, notre petit Président n’a pas été très bon jusqu’à présent, changeant plusieurs fois d’avis. Certes, il ne faut pas tout lui mettre sur le dos, le gesticulateur de l’Elysée, qui l’a précédé n’a pas été meilleur rappelle le journal, et à Calais, 6 000 pauvres bougres campent dans la boue en attendant de fuir (surtout fuir la France) pour la GB, Calais dont on n’arrive pas à régler la question depuis des années…

The Economist rappelle que la France accepte du bout des lèvres 24 000 demandeurs d’asile pendant que l’Allemagne en gère 500 000…

Néanmoins, le média souligne les gros efforts déployés par le corps diplomatique français pour ne pas manquer une occasion de parader à l’international sur son action (beaucoup surestimée) en Grèce, se voyant par ailleurs, comme le grand gendarme militaire de l’Europe, et pour essayer d’obtenir un accord contraignant sur la réduction des émissions de carbone à la COP 21.

Car pour les rédacteurs britanniques de l’article, notre pays a du mal a accepter sa perte de puissance et il faut absolument un succès, surtout pour tenter de repousser la crainte de voir arriver Marine le Pen au pouvoir, devenue l’obsession française qui mobilise davantage l’opinion que la mise en place de réformes. Vous l’aurez compris, The Economist ne parie pas beaucoup sur la tête de Hollande, vu comme un espèce de coq sans véritable panache….n’est pas Mutti qui veut !

 

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