Prades, ses vieilles pierres, son festival, comme cela sent bon le patrimoine, la tradition, l'histoire locale, la famille, le rugby, la culture, la France de jadis...Jette un œil au village, souvent écrasé sous le soleil à plus de quarante l'été et près de 30 la nuit, c'est la force tranquille de tonton, on est loin des Greens Cities, du travail à distance et du new deal vert de Jeremy Rifkin...
Alors que s'annonce une rentrée apocalyptique (Le Figaro), Macron fait le choix de confiner Matignon (Libération) et de confier les clés du redressement à ce que nous avons de pire, des énarques issus du monde d'avant, entre un Sarkozyste le brave Castex avé laccentcon, et un Hollandais, le pur bureaucrate Mairie de Paris/CNAM/Cour des Comptes Revel, une alliance toxique, dont plus personne ne veut, à commencer par Macron lui même (relire Révolution), qui n'aimerait pas les énarques mais qui ne sait pas faire sans...
Allez, en avant pour la musique de chambre...Tu les sens venir les réformes, entre deux sonates de Beethoven ou de Haydn...
Vendre l'unité nationale PR/PS, la jolie musique de Pablo Casals chère à Castex, et le Nouveau Roman de Sarraute, qui marque l'hérédité de Revel, sûr qu'il fait plaisir aux cougars genre Brigitte, mais pas sûr qu'il répond aux aspirations des plus jeunes, qui voudraient bien voir tourner la page de cette génération bien trop envahissante et bien trop cloisonnée dans ses valeurs gaulliennes et bourgeoises..
Alors qu'il faudrait affronter avec dynamisme le numérique, les quartiers des banlieues délaissées, l'économie du partage et la green révolution, Macron, le traître, va chercher une fois de plus refuge auprès des amoureux du gigot du dimanche de la France de Sautet, ceux qui ont totalement échoués dans la prise en main des nouvelles aspirations d'une jeunesse de plus en plus sacrifiée...
Erreur tragique de casting...On s'enfonce, Manu, on s'enfonce !!!!