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syrie

  • Les 50 ans de France Culture

    Vendredi, je n’avais pas grand moral…alors, je suis allé flâner dans l’un de mes quartiers préférés de Paris, au Trocadéro…à la hauteur du Palais de Tokyo, il y a avait un attroupement : on fêtait les 50 ans de la radio et le public était invité à venir assister à l’enregistrement des émissions en direct.

    Comme il y avait beaucoup de monde, assis sur des bancs, je suis resté debout, appuyé à un pilier près du podium. Une image d’un documentaire sur Radio France de Nicolas Philibert, celle du jeu des Milles Euros, s’est confondue dans mon esprit avec cette assemblée, constituée de 80 % de séniors.

    Certes, là, certains prennent des notes, comme dans toute conférence, de la culture du soja en Amérique latine à l’enfance de Goethe, on prend des notes, ça fait jeune, mamy joue à l’étudiante…

    Les notes, on sait ce qu’elles deviennent…l’important, c’est de consommer de la culture, comme ces retraités qui courent d’une expo l’autre, pour oublier le temps…
    Ce qui est amusant, c’est quand on demande à cette fraction de population, celle qu’on retrouve aussi à Avignon, au cinéma Art et essai, au concert gratuit de Jane Birkin offert par telle ou telle municipalité, une population avec beaucoup d’anciens profs, ce qu’il pense d’un sujet grave, comme la guerre en Syrie, on vous répond avec une citation d’auteur…ça fait chic, ça permet de se protéger, de ne pas montrer qu’on ne connait souvent rien à la révolution en Syrie ou aux affaires militaires (beurk)… on ajoute parfois :
    « de toutes manières, Hollande dit que les frappes seront limitées et ne porteront, en aucune façon, le conflit au-delà" 

     C’est comme ça qu’on pense aujourd’hui en France, chez ces gens là….

     

     

     

    Les bourgeois, c´est comme les cochons
    Plus ça devient vieux, plus ça devient bête
    Les bourgeois, c´est comme les cochons
    Plus ça devient vieux, plus ça devient...